Depuis bien longtemps, je souhaite évoquer ce disque que j’aime vraiment beaucoup, mais je ne trouve pas le temps, ni le bon angle d’attaque.
Daté de 2004, Heartache reste avec le temps mon EP préféré de cet énième avatar musical de Justin Broadrick (Napalm Death, Head of David, Godflesh...) au nom de divinité pour changer, Jesu. Toujours en mode souriant, la mystique du desespoir :
You hope for everythingBut really there’s nothing.
Par rapport à Godlflesh, on notera quelques envolées, presque joyeuses, aériennes, comme une course dans une prairie avant l’orage. On reste dans la lignée de son travail passé, mélancolie et dépression, mais avec une touche presque pop. Les deux morceaux du E.P. renferment dans leurs respectives 19:42 et 20:14, des idées pour en faire dix autres, c’est du concentré de Broadrick incandescent. Premier Ep sous ce nom, il n’est qu’une amorce du style qui fera la marque de Jesu au fil des ans, pourtant, il garde ma faveur.
Chauffeur de taxiJe l’aime bien ce chauffeur de taxiqui fonce dans les rues sombresde Tokyocomme si la vie n’avait aucun sens.Je me sens pareil.TokyoLe 17 juin 197622 heures-- Richar Brautigan - in Le journal japonais
Lecteur de cd d’ordi cassé, j’uploaderais le fichier du podcast plus tard.